Alevtina Valentine
peintre personnaliste
figuration de l’âme
Atelier à Paris (19ème)
Rue de Crimée
œuvres à découvrir
sur rendez-vous
alevtinavalentine@gmail.com
réalise le portrait
de vos enfants
entre 4 et 9 ans
et de vos animaux
Principalement portraitiste, Alevtina Valentine est répertoriée
dans plusieurs dictionnaires de peinture sous les différents noms
qui ont ponctué sa carrière, Hilde Laure, Florence Laure Marie, Marie Atah, Valentine Atah.
Elle signe désormais ses toiles de son nom de baptême Alevtina.
Elle vit et travaille à Paris.
Peintre depuis son enfance, issue de famille d’artistes
et de copistes, plusieurs connaisseurs d’art la considèrent comme une peintre de talent.
Contact
De son travail émane une énergie extraordinaire.
Francis Parent classifie son travail
A340-B190-B200-C160-C180-D115 :
L’importance des traits pour son dessin et des lignes qui structurent son champ coloré rend son travail symboliste, exprimant une profonde humanité allant de la mort à la vie. Cela ouvre à une dimension spirituelle, qui se veut incarnée et affirme sa sensualité.
Entre intériorité visible et extériorité invisible.
L’univers pictural de Valentine permet l’émergence de la présence, de l’être intime où rien n’est anecdotique.
En permettant le passage de l’invisible vers le visible et l’entrée des mondes dans le monde, la peintre offre la possibilité à une nouvelle structuration picturale d’exister car elle offre un regard sur le monde.
La fragmentation de l’espace, qui apparaît au sein de la composition de ses toiles, souvent vécue dans la postmodernité comme une impasse,
est ainsi dépassée. La peinture de Valentine regroupe un monde émietté dans une unité solide.
Ce n’est plus un monde fragmenté qui s’offre au spectateur mais c’est
le dépassement de celui-ci. C’est la fragmentation elle-même qui permet la découverte de la diversité des mondes existants et possibles.
Cette nouvelle structure n’oppose plus l’ancien au nouveau,
la lumière à l’obscurité, le rationnel à l’irrationnel, le verbe au silence.
C’est la dimension de la déification.
Valentine permet au travers de son œuvre une nouvelle compréhension de notre monde au travers de la juxtaposition de différents mondes.
Le monde vécu sous l’angle de la pluralité n’est alors plus vécu
comme une réalité déstabilisante mais comme un univers unifiant.
Un monde où la contradiction n’existe plus, un monde où l’impasse postmoderne est dépassée par une nouvelle modernité.
2010 - present
2010 - present
Critique
Alevtina Valentine : une spiritualité contemporaine
Les portraits qui parlent de l’âme
Par André Seleanu (*)
Association internationale des critiques d’art (A.I.C.A.)
La peinture d’Alevtina Valentine démontre en grande partie un intérêt marqué pour la structure et l’anatomie du visage féminin, et l’on peut hasarder qu’il s’agit souvent de variations sur le thème de l’autoportrait.
L’art du portrait est maîtrisé grâce à une technique très fine qui se sert de manière discrète de procédés cubistes. Les courbes élégantes, une certaine présence de formes arabesques, les aplats de couleurs et les voisinages de tons qui suggèrent la psychologie, évoquent les portraits féminins de Matisse.
Chez Matisse, les valeurs sont égalisées dans l’esprit du fauvisme, dont il fut un grand protagoniste.
Dans la peinture d’Alevtina Valentine, cependant, le décalage subtil des tonalités, les dissonances à peine exprimées entre les deux moitiés du visage féminin, la transition de tons saturés à des tons moins saturés, signalent le glissement thématique vers une analyse psychologique et vers une exploration spirituelle du sujet.
Comme l’autoportrait est presque toujours l’arrière-plan de cette peinture, l’on constate une introspection spirituelle et même une quête religieuse.
Alors que Matisse cherche les accords parfaits chromatiques et décoratifs, Alevtina Valentine sonde les profondeurs psychologiques. Les portraits féminins dégagent tantôt de la sérénité, tantôt de l’inquiétude.
C’est la force technique de l’artiste, peut-être influencée par l’étude approfondie des toiles de la Renaissance,
qui lui permet la représentation de toute une gamme d’états d’âme.
Alevtina Valentine est une coloriste raffinée.
« La couleur, qui offre en elle-même matière à un contre-point et renferme des possibilités infinies (…),
servira le Divin », écrit Kandinsky dans son célèbre essai Du spirituel dans l’art [1].
Un premier rapprochement peut suggérer qu’Alevtina Valentine se trouve dans la mouvance de l’expressionnisme, ou encore du néo-expressionisme des années soixante-dix et quatre-vingts,
associé à des artistes tels que Georg Baselitz.
Cependant, si je compare l’œuvre de Valentine à l’expressionnisme de Munch, Schiele, Grosz, e.a.,
qui ont aussi pratiqué l’autoportrait, je détecte une différence fondamentale.
Les portraits de Valentine possèdent la profonde intériorité des icônes orthodoxes, ils indiquent une reconnaissance de l’esprit divin, ce qui les sépare des expressions purement esthétiques et psychologiques.
À ma connaissance, Valentine propose une expression unique, car elle rend au travers des fines nuances de l’expression féminine des nuances de spiritualité.
La base graphique est évidemment la tradition occidentale du portrait ayant des racines dans la Renaissance.
C’est la spiritualité qui éloigne l’art de Valentine du modernisme. Cet art serait-il post-moderne ?
Oui, si l’on ose inclure dans le post-modernisme la présence d’une spiritualité religieuse.
Alevtina Valentine s’oriente pleinement dans le sens de Carl Gustav Jung.
Selon Jung, l’âme, qui constitue l’objet principal de la peinture de Valentine, possède une fonction religieuse.
Jung reconnaît un instinct religieux, qui, selon lui, serait le plus important des instincts. [2]
Je décèle également un rapport entre l’art de Valentine et la pensée du philosophe personnaliste Emmanuel Mounier. « La personne est une présence active et sans fond (…) La personne est le lieu du non-inventoriable. (Gabriel Marcel, cité par Emmanuel Mounier) (…) La vie personnelle est liée à un certain secret. » [3]
La singularité des portraits de Valentine, le défi qu’ils posent à l’interprétation,
provient du passage continuel du monde visible vers celui de l’invisible.
La préfiguration d’états d’âme anime ces images, bien représentée par une œuvre intitulée La maîtrise de soi.
La souffrance participe pleinement à ces portraits de la spiritualité.
Qui dit âme, dit aussi esprit et même force divine.
Kandinsky parle du “beau intérieur” [4]. Pour lui, l’œuvre d’art est un être. [5]
Dans La clé des champs (2020), la présence énigmatique et archétypale d’un oiseau chanteur à côté du portrait suggère l’influence de l’Âme.
Dans Visage d’automne (2021), le fond du portrait de couleur partiellement bleu cobalt ou mer foncé est digne d’une toile de Kandinsky.
La quête de la beauté intérieure dans l’art de Valentine devient essentielle en ce moment historique
lorsque le transhumanisme essaie de s’imposer de manière ouverte ou déguisée.
La création envisagée d’un surhomme déshumanisé «fusionné» aux technologies numériques souligne l’urgence du message de l’art de Valentine.
Dans cet âge marqué aussi par le conceptualisme, ses portraits rappellent l’importance de la main
et de la maîtrise du métier de la peinture.
L’art de Valentine contribue à la résistance aux tendances anti-humanistes qui sillonnent le présent.
[1↑] Wassily Kandinsky, Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier (Folio essais Gallimard, 1999), p. 132.
[2↑] Carl Gustav Jung, Œuvres complètes, chapitre 653.
[3↑] Emmanuel Mounier, Le personnalisme, Presses universitaires de France (collection Que sais-je ?), 2001, p. 48.
[4↑] Kandinsky, op. cit., p. 88.
[5↑] Ibid., p. 197.
André Seleanu (*) est l’auteur de l’essai Le conflit de l’art contemporain : art tactile, art sémiotique,
publié chez l’Harmattan en 2021.
Entretiens d’artistes sur le sens de la Beauté.
Alevtina Valentine et 20 autres artistes internationaux.
Curatrice Anna Rita Delucca
Valentine Atah
Un bagaglio filosofico e studi di teologia creano un mix che ben si concilia con la passione per l’arte e l’approfondimento della costruzione tecnica delle immagini pittoriche che costringono lo spettatore a soffermarsi per osservare e meditare in qualche modo sul soggetto proposto. Un sottile richiamo ad Egon Schiele, padre del Secessionismo viennese emerge automatico nella fruizione visiva delle opere dell’artista belga e accompagna l’occhio indietro nel tempo. Una sorta di nuovo modernismo, la propensione ad un certo recupero di tradizione con l’uso di tecniche e materiali contemporanei.
(Anna Rita Delucca, critique et historienne d’art moderne, Italie, Bologne, 2014).
Alevtina Valentine Atah
Peintre, dessinatrice, sculpteur. Formation académique en sculpture. Auteur notamment de personnages, de paysages et d’œuvres abstraites. En tant que sculpteur, elle réalise des bustes en terre cuite. Ses œuvres exhalent poésie, sensibilité et intériorité.
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron).
L’importance des traits pour son dessin et des lignes qui structurent son champ coloré rend son travail symboliste, exprimant une profonde humanité allant de la mort à la vie. Cela ouvre à une dimension spirituelle, qui se veut incarnée et affirme sa sensualité.
(Francis Parent, critique d’art, 2012).
Florence Laure-Marie
Peintre et dessinatrice. Active à Bruxelles. Licenciée en philosophie et en sciences religieuses, a étudié la sculpture aux cours du soir de l’Académie des beaux‑arts de Bruxelles et de Saint‑Josse‑ten‑noode.
Sujet de prédilection : les portraits. Réalise des personnages à l’encre de chine et à l’encre à eau dans un style «transcubiste».
Ses œuvres sont faites de traits fins et d’aplats de noir profond. Quand l’artiste se fait coloriste, elle emploie des teintes vives et n’hésite pas à juxtaposer les couleurs les plus éloignées.
Florence Laure-Marie est également à l’origine de la création de deux revues universitaires (Coupole, Vobiscum).
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron, 2ème édition, 2006).
Florence Laure-Marie (ancien nom d’artiste, homonyme de Valentine)
Peintre, dessinatrice. Stylise ses sujets et personnages et réduit les formes à l’essentiel. A exposé à la galerie «Le point de repère» à Louvain‑la‑neuve en 2001.
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron, 2000).
« Florence Laure-Marie est une étrange artiste, ses personnages à l’encre de Chine et à l’encre à eau ressemblent quelque peu au trait de Corto Maltese. Ils sont faits de traits fins et d’aplats d’un noir profond. Difficile de décrire ces êtres sortis, dans l’esprit de l’artiste, des personnages des années 30. Ils sont marqués de violences et de douceur, leurs sourires sont ambigus, leurs regards souvent fermés, leurs visages lardés de fines lignes troublantes. Des extra‑terrestres pleins d’humanité. Tout cela est bien étrange. C’est un monde presque surréaliste qu’il est proposé au visiteur de rencontrer. Autodidacte en dessin et en peinture, elle se présente comme transcubiste et c’est bien de cela qu’il s’agit. Étonnement aussi lorsque l’on regarde la signature apposée sur le dessin, contrairement à la tradition qui veut que l’artiste signe toujours de la même façon, celle de Florence Laure-Marie participe au dessin, elle prend différentes formes d’œuvre en œuvre, s’y incluant, changeant de forme, de style et de disposition, la signature est un élément du dessin. Florence propose une exposition hors du commun qu’il serait regrettable de ne pas venir admirer. Actuellement, elle suit des cours de sculpture à l’Académie des beaux‑arts d’Ixelles. On attend une exposition de ses créations avec impatience. »
(Les étranges dessins de Florence Laure-Marie, au Point de repère, Louvain‑la‑neuve, 2001).